L’histoire de la naissance du vignoble de la Loire remonte au Vème siècle, environ cinq cent ans après que les Romains aient implanté le premier champ de vignes au pays nantais. C’est l’évêque Grégoire de Tours, qui fit mention, en l’an 512, de l’existence du vignoble de Sancerre et de Touraine.

Peu à peu, les vignobles s’étaient développés dans tout le Val de Loire, autour des châteaux et sur les terres princières. La qualité des vins qui y étaient produits ne manqua pas d’attirer l’attention des rois de France et d’Angleterre. Cela provoqua un tel engouement auprès de ces derniers que lorsqu’Henri II Plantagenêt, comte d’Anjou, accéda au trône en 1154, il décréta que seuls les vins de Loire seraient servis à la Cour. Une tendance qui fut respectée même du temps de Jean-sans-Terre et Henri III, ses successeurs.

Les religieux ainsi que la bourgeoisie contribuèrent également au développement des vignobles du Val de Loire. C’est ainsi qu’au fil des siècles, la renommée des vins d’Anjou ne cessa de croître. Aujourd’hui, dans la région viticole d’Anjou-Saumur, au cœur de la Loire, ce sont 1 100 hectares de terres noires qui sont consacrés à la production de l’Anjou rouge.

Caractérisé par une robe couleur rubis, ce vin rouge sec, composé principalement de cabernet franc et de cabernet sauvignon, procure une merveilleuse sensation de fraîcheur et de délicatesse en bouche. Ses arômes de fruits rouges tantôt accentués par de petites notes épicées en font un vin gourmand, parfait pour relever le goût de la viande blanche ou rouge, de préférence grillée.